
Dos Madres, le premier long-métrage de Victor Iriarte, est pensé et composé comme une lettre : il est soutenu par les voix off, qui permettent aux spectateurs d’entrer dans la psyché des trois protagonistes. C’est une adresse directe. Une adresse de Véra à son fils biologique, Egoz ; d’Egoz à Véra ; de Cora à Egoz, son fils adoptif. Plus encore, c’est une parole mise en récit. Une correspondance lue à voix haute, pour faire basculer le privé dans le publique, lier l’intime au politique, brouiller les frontières de genre, entre fiction et documentaire.
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