Sans Filtre

Au cinéma le 28 septembre

© BAC Films

Sauve qui peut : Ruben Östlund n’épargne personne. Après avoir exposé les dysfonctionnements dans les dynamiques entre voisins, entre amis, entre familles, entre artistes, c’est au tour des riches. De façon assez amusante cette évolution dans le choix de sujet parle sans doute de celle de la condition du réalisateur : un cinéaste d’un petit quartier en Suède propulsé sur la scène médiatique mondiale après avoir reçu pas une, mais deux Palmes d’or. 

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Titane

Au cinéma le 14 juillet 2021

Agathe Rousselle. ©Carole Bethuel

Palme d’or inattendue de la 74e édition du festival de Cannes, Titane de Julia Ducournau est sorti en salle avant qu’il ne soit adoubé par le jury présidé par Spike Lee. Long-métrage audacieux par son ambition plastique, il se limite toutefois à la stylisation de sa carrosserie.

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La Porte de l’Enfer

Rétrospective Palme d’or

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©D.R.

« Les plus belles couleurs du monde ! » C’est ainsi que Jean Cocteau, président du jury à Cannes en 1954, manifesta son enthousiasme pour La Porte de l’Enfer, à qui il attribua la Palme d’or – alors appelée Grand Prix.

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L’Épouvantail

Festival Lumière 2023 / Rétrospective Palme d’or

© Warner Bros

Le Nouvel Hollywood peut se définir comme la réponse américaine à la Nouvelle Vague française. Après une période de basse fréquentation des salles de cinéma dès la fin des années 50, les années 70 donnent à l’industrie un nouveau souffle en revendiquant une opposition au classicisme. Alors que des films comme Bonnie & Clyde (Arthur Penn, 1967), Le Lauréat (Mike Nichols, 1967) ou Easy Rider (Dennis Hopper, 1969) sont considérés comme les œuvres fondatrices de ce mouvement, ceux de Jerry Schatzberg se retrouvent régulièrement – et injustement – relégués au second plan. 

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La Chambre du fils

Rétrospective Palme d’or

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Giuseppe Sanfelice (Andrea) et Nanni Moretti (Giovanni) © Bac films

Giovanni est psychanalyste et père de famille. Il écoute ses patients lui confier leurs névroses avant de regagner son appartement dans lequel sa femme, son fils et sa fille l’attendent. Ses journées sont réglées selon une routine précise et indispensable. Lorsqu’un événement tragique vient la troubler, sa vie bascule irréversiblement.

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La Dolce Vita

Rétrospective Palme d’or

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Marcello Mastroianni (Marcello Rubini), Anita Ekberg (Sylvia) © Consortium Pathé

Les années soixante marquent le renouveau artistique du cinéma italien, son essor économique et son rayonnement international. Alors qu’une nouvelle génération de cinéastes se dessine, cette ère moderne est pourtant incarnée par des auteurs plus âgés. Parmi eux : Federico Fellini. En 1960, le réalisateur remporte la Palme d’or avec La Dolce Vita.

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Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures

Rétrospective Palme d’Or

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Apocalypse Now

Rétrospective Palme d’or

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Martin Sheen (Capitaine Willard) © United Artists, Gaumont Buena Vista International

Le 20 mars 1976 débute le tournage d’Apocalypse Now. Initialement prévu pour durer quatre mois, il s’étendra sur plus d’un an. En 1979, le film de Francis Ford Coppola n’est pas encore prêt et sera projeté au festival de Cannes avec la mention « work in progress ». 

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Sexe, mensonges et vidéo

Rétrospective Palme d’or

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Andie MacDowell (Ann Bishop Mullany) et James Spader (Graham) © Miramax films / AMLF

En 1989, Sexe, mensonges et vidéo fait une entrée remarquée dans la sélection du festival de Cannes. Ecrit en seulement huit jours et tourné avec un budget relativement restreint, il s’agit du premier long métrage de fiction du réalisateur Steven Soderbergh. 

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La Leçon de piano

Rétrospective Palme d’or

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Holly Hunter et Anna Paquin ©DR

Au XIXe siècle, une jeune femme écossaise, Ada MacGrath (Holly Hunter), est envoyée par son père en Nouvelle-Zélande pour épouser un homme qu’elle n’a jamais rencontré (Sam Neill), responsable d’une colonie. Elle débarque sur une plage battue par des vents froids, accompagnée de sa fille de dix ans, Flora (Anna Paquin), qui est aussi son interprète. Ada est muette.

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