Toko, femme au foyer, est une épouse réservée et obéissante. Son mari la délaisse et lui délègue la responsabilité de leur fille. Lorsque Toko tombe par hasard sur un ancien amant, qui l’incite à reprendre son métier d’architecte, tout son mode de vie se voit remis en question.
En 2010, l’historien du cinéma et maintenant lui-même cinéaste Jean-Baptiste Thoret rencontrait Michael Cimino aux États-Unis, et entamait avec lui un road-trip à travers le pays, meilleur moyen selon le réalisateur d’évoquer ses films : au contact du territoire, ses paysages somptueux, ses routes interminables. De cette rencontre était né un livre, Michael Cimino, les voix perdues de l’Amérique. Environ dix ans plus tard, Michael Cimino, un mirage américain donne une seconde vie aux enregistrement issus de ces entretiens, et prolonge par le documentaire la réflexion entamée dans l’ouvrage, dans un très beau film qui délaisse l’analyse pure au profit du ressenti, du témoignage, et du souvenir.
Kobe, 1941. Yusaku, entrepreneur et cinéaste à ses heures perdues, vit avec sa femme Satoko dans une maison de style occidental qui fait jaser à l’heure d’un nationalisme exacerbé. Ses voyages d’affaire sur le continent attirent l’attention des autorités, et un ancien ami d’enfance devenu militaire vient sommer Satoko de lui donner des informations : son mari serait-il un espion ?
Une froide nuit d’hiver, Petrov a la grippe. Dans le bus qui le ramène chez lui, la fièvre altère sa perception : les improbables scènes auxquelles il assiste se produisent-elles réellement, ou bien ne sont-elles que le fruit de son imagination ? Le voyage s’annonce long et brumeux.
En Lituanie sous occupation soviétique, le jeune Unte vit avec ses parents adoptifs dans une ferme isolée. Tandis que les mesures prises par le gouvernement se durcissent et que la collectivisation des terres approche, Unte se lie avec les partisans qui, cachés dans la forêt, continuent de lutter pour l’indépendance de leur pays.
Dans la France du XIVe siècle, deux chevaliers s’apprêtent à s’affronter sous le regard du roi. Comment Jean de Carrouges et Jacques le Gris, autrefois amis et compagnons d’armes, en sont-ils venus à se livrer un duel à mort ? Le Dernier duel apporte trois réponses à la question, le même récit étant raconté successivement du point de vue de chaque protagoniste : Carrouges, Le Gris, et la femme du premier, Marguerite.
Cora, jeune esclave dont la mère a disparu, travaille dans une plantation de coton ; elle et ses compagnons d’infortune profitent d’une relative autonomie permise par leur maître. Mais à la mort de celui-ci, le domaine tombe sous le joug de son frère, autrement cruel. Quand son ami Caesar lui propose de s’enfuir, Cora accepte ; un mystérieux chemin de fer souterrain permettrait de passer discrètement d’un état à un autre. Alors que Cora et Caesar entament un long périple à travers le pays, un inquiétant chasseur d’esclave se lance à leur poursuite.
Sam et Tusker, la cinquantaine, conduisent une caravane sur une petite route de campagne, apparemment perdus. Il est évident qu’ils s’aiment, depuis longtemps, mais quelque chose semble planer sur eux. On apprend bientôt que Tusker est malade.
Novotcherkassk, URSS, 1962. Face à la montée des prix, les ouvriers de la ville décident de se mettre en grève. Lioudmila, membre fervente du Parti siégeant à la municipalité, se trouve prise entre deux feux : alors qu’on envisage la répression, elle apprend que sa fille fait partie des grévistes.
Dans la petite ville d’Easttown, tout le monde se connaît. Mais la communauté, déjà marquée par la disparition inexpliquée d’une jeune femme, se voit confrontée à un meurtre qu’est chargée de résoudre Mare, détective quinquagénaire elle-même en prise avec des conflits familiaux et des traumas non résolus.