Takako, Japonaise, vit à Aceh en Indonésie avec son fils Takashi, où elle aide le pays à se reconstruire après le désastre causé par le tsunami. Alors que sa nièce Sachiko vient leur rendre visite, en quête d’un lieu mystérieux photographié par son père décédé, leur aide est sollicitée : un Japonais apparemment amnésique semble avoir émergé de la mer.
En 1974, un homme arrive sur une île des Philippines. Il s’enfonce dans la nature, établit un campement, et allume un petit poste qui se met à émettre une chanson japonaise aux accents propagandistes. Le son se diffuse dans la jungle et parvient aux oreilles d’un étrange homme en uniforme et camouflage… le lieutenant Hiroo Onoda, auquel la mélodie rappelle sa propre arrivée sur l’île, 30 ans plus tôt, alors que le conflit mondial touchait à sa fin. Il était chargé de mettre en place une nouvelle stratégie militaire désespérée : la guérilla.
Cookie, jeune cuisinier, voyage avec un groupe de trappeurs à travers l’Oregon. Sur sa route, il rencontre King Lu, immigré Chinois en fuite. Ils se lient d’amitié, et rejoignent une petite colonie où vient d’arriver la première vache du territoire. Les talents de cuisinier du premier et surtout l’instinct commercial du second les poussent à traire la vache en secret pour lancer une vente de gâteaux.
Pedro, photographe, est envoyé en Terre de feu à l’occasion du mariage d’un propriétaire terrien. Dans cet espace désolé balayé par les vents et la neige, le photographe attend que son employeur se montre, incertain de ce qu’on attend de lui. Le temps passe, et Pedro fait peu à peu connaissance avec les habitants de ce monde en train de se construire.
La cité Gagarine à Ivry-sur-Seine, ainsi baptisée en hommage au célèbre cosmonaute présent lors de son inauguration en 1963, est sur le point d’être démolie. Vieille et vétuste, elle n’en est pas moins un foyer imprégné des souvenirs des nombreuses familles qui y ont passé leurs vies. Youri, un jeune homme de la cité passionné d’astronomie, décide de tout faire pour empêcher sa destruction.
Brian vit avec sa famille au cœur des Appalaches. Géographiquement isolés, socialement marginalisés, ils sont les derniers hillbillies. Le documentaire de Diane-Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe part à leur rencontre.
Troisième et dernière œuvre de science-fiction de Paul Verhoeven, Starship Troopers (1997) clôt dans la carrière du réalisateur un mouvement entamé avec Robocop (1987) puis Total Recall (1990). Si continuer à explorer le genre au-delà l’aurait sans doute condamné à se répéter, Verhoeven parvient dans cette ultime tentative à un aboutissement conceptuel parfaitement logique. Trouvant fasciste le roman que lui présente son scénariste Edward Neumeier (Étoiles, garde à vous ! de Robert A. Heinlein), et plutôt que de vider le récit des éléments qui le dérange, Verhoeven prend la très intelligente décision d’au contraire les exacerber pour en faire le propos même de son film.
En 1863, la jeune Martha Jane Cannary s’engage avec son père sur la piste de l’Oregon au sein d’une caravane de pionniers. Volontaire et indépendante, elle s’attire régulièrement les foudres du chef du convoi, jusqu’à l’outrage de trop qui la force à s’enfuir.
Sorti en 1990, Total Recall est la deuxième adaptation cinématographique de Philip K. Dick à voir le jour – après Blade Runner en 1982. Mais le scénario, signé Ronald Shusett, Dan O’Bannon et Gary Goldman, s’éloigne de la nouvelle Souvenirs à vendre sur laquelle il se base pour fournir à Paul Verhoeven un matériau particulièrement adapté à ses propres préoccupations. Avec RoboCop en 1987, le néerlandais a pu faire ses preuves aux commandes d’un film de science-fiction hollywoodien à gros budget, ce qui lui permet d’être choisi par Arnold Schwarzenegger pour réaliser le film. Total Recall formera dans son œuvre le deuxième moment d’une trilogie clôturée par Starship Troopers en 1997. Trois histoires tout à fait distinctes mais aux nombreuses thématiques communes, véritables pamphlets dans lesquels les mondes futuristes dépeints sont autant de reflets déformés de notre propre réalité.
Le festival La Fête du court métrage, qui se tient en ligne du 24 au 30 mars, donne gratuitement accès à plus de 150 films courts. Sa sélection éclectique, subdivisée en de multiples catégories, offre une « galaxie » (selon les termes du festival) de films de tous genres et origines, pour tous les goûts et tous les publics.