
Prison à ciel ouvert dans La Libertad, quête illusoire de rédemption dans Los Muertos et Jauja : chez Lisandro Alonso, les espaces naturels sont le théâtre d’un enfermement. Eureka prend initialement ce même chemin figuratif, à travers un faux western ironique, citant directement le cow-boy incarné par Viggo Mortensen dans le précédent film. Soudain, d’un cut brutal, Alonso balaye d’un revers de la main la fiction – la sienne et celle des autres – pour imposer un retour nécessaire au réel.
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