
“En Guinée libre, il n’y aura pas de Messieurs. Ni blancs, ni noirs” : si Nome a trait à une désillusion, c’est bien autour de cette promesse égalitaire, martelée fièrement par les guérilleros du PAIGC (Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée) pendant la guerre. Contrairement à Sambizanga, qui prenait à bras le corps l’oppression portugaise subie par le peuple et les résistants dans un naturalisme rude mais in fine optimiste, Sana Na N’Hada oppose désormais un regard contemporain, débarrassé de l’espoir et gagné par une triste ironie.
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