
« Me voilà donc aux portes de l’enfer », marmonne Yoshii dans l’habitacle de la voiture, alors qu’elle s’avance doucement vers un arrière-plan apocalyptique. L’épilogue de Cloud, qui n’est pas sans rappeler celui de Kaïro vingt-quatre ans plus tôt, est trompeur : il semble conclure, comme son prédécesseur, le récit d’une descente progressive vers les limbes. Or, si une chose a bien changé entre le Kurosawa nouveau et celui du début du siècle, c’est que l’enfer n’est plus ici la ligne d’arrivée, mais son point de départ.
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