
Slow-burn satanique ou slasher façon Tobe Hooper (The House of the Devil, X), western eastwoodien (In a Valley of Violence), mélodrame sirkien perverti (Pearl) : à mesure que son œuvre se déploie, Ti West se perfectionne dans l’art du pastiche, pour des résultats plus ou moins heureux. De la figure meurtrière du Nightstalker tout droit sortie d’un giallo jusqu’au personnage éponyme campé par la magnétique Mia Goth, ici chaînon manquant entre Bree Daniels (Klute) et Thana (L’ange de la vengeance), Maxxxine s’inscrit d’emblée dans cette lignée, brassant divers pans du cinéma des années 70 et 80 d’un même geste.
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