
D’une nuit à une autre. Dans la noire obscurité de la réserve du musée du quai Branly-Jacques Chirac, gisent vingt-six trésors royaux, attendant de revenir à la vie, de renaître de ce que Mati Diop filme comme un espace limbique. Par du vide et de la durée. De cet abîme, la voix d’une statue résonne. La prosopopée, cette figure qui donne à l’objet une parole, affirme une autre voie pour la reconquête par le Bénin de son identité, de sa mémoire, ni strictement politique, ni culturelle. Une voie poétique.
Continuer à lire … « Dahomey »
