
Sur la scène de l’Odéon, Comme tu me veux de Pirandello – spirale infernale de jeux de rôles – perd rapidement de son relief…
Le metteur en scène Stéphane Braunschweig s’essaye à une mise en abime simpliste, avec des rideaux disposés de parts et d’autres du plateau : seul parti pris identifiable. Sur la scène, autrement vide, l’équipe de comédiens tâtonne.
Décors et costumes semblent dénués de sens, le découpage temporel des scènes et spatial du plateau laissés au hasard. En ressort un manque flagrant de dynamisme et de cohésion, subi par des comédiens qui tentent tant bien que mal de pallier au manque d’intuition du metteur en scène.
Telle qu’elle nous est donnée à voir, Comme tu me veux, ressemble encore à un chantier formel, une répétition qui ne connaîtra jamais d’aboutissement.
Comme tu me veux / De Luigi Pirandello / Mise en scène de Stéphane Braunschweig / Avec Sharif Andoura, Chloé Réjon et Carl Duparfait / 2h10 / Du 10 septembre au 9 octobre 2021 au théâtre de l’Odéon.