
Finie l’atmosphère automnale de À couteaux tirés et la fausse chaleur de sa grande demeure familiale, Benoit Blanc se frotte désormais à la chaleur estivale et aux faux-semblants des super-riches, sur une île paradisiaque tenue par un magnat multimilliardaire. Plus exubérant et énergique que le premier film, déjà réalisé par Rian Johnson, Glass Onion embrasse les excès de ce nouveau cadre pour mieux exposer son ridicule. Dialogues outranciers, kitsch assumé, jeu de non-dits, name-dropping abusif : Johnson s’en donne à cœur joie et fustige, davantage que son prédécesseur, la superficialité de cette élite autoproclamée, paradoxalement emprisonnée dans l’entre-soi qu’elle a bâtie.
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