Après un accouchement à domicile désastreux, une jeune femme tente de vivre avec le deuil de sa fille morte-née. Afin de venir à terme avec ce vide qui s’installe dans sa vie, elle s’éloigne progressivement de son partenaire et de sa famille, selon elle, incapables de comprendre sa peine.
Des chercheurs, des activistes et d’anciens employés des géants de la Sillicon Valley prennent la parole pour dénoncer les effets pervers des innovations technologiques et notamment des réseaux sociaux sur les vies des individus. Un film instructif, mais dont la forme sensationnaliste contredit le propos, posant ainsi le problème de certains documentaires à la Netflix.
Il y a quelques mois, un film biographique consacré au cinéaste Michael Curtiz était mis en ligne sur Netflix. Tourné en noir et blanc, il affichait une double ambition : rendre hommage à l’âge d’or hollywoodien (son contexte était le tournage de Casablanca) et renouer avec un style de mise en scène propre aux années 1940. Mank de David Fincher se situe sur la même ligne originale. En mettant au centre de son récit la production de Citizen Kane (Orson Welles, 1941), il ressuscite les formes d’un cinéma des studios tout en en dévoilant les coutures. Un film de cinéphile pour cinéphile, forcément passionnant.
Disponible en exclusivité sur Netflix, Les Sept de Chicago, deuxième long-métrage réalisé par Aaron Sorkin, est un sommet d’écriture particulièrement prenant doublé d’un grand film d’acteurs, mais peine à donner à son histoire déchirante le vertige esthétique qu’elle mérite.
Dans Le Diable, tout le temps, adapté du roman de Donald Ray Pollock, le réalisateur Antonio Campos nous donne à voir le pire de l’Amérique rurale, des années 1945 à 65.
Lorsque qu’une jeune femme et son compagnon décident de rendre visite aux parents de ce dernier, leur voyage prend petit à petit une tournure cauchemardesque.
Comment expliquer la colère déclenchée sur les réseaux sociaux par la promotion américaine du film Mignonnes, de Maïmouna Doucouré ? Sorti en salles ce mercredi 19 août en France, et prévu pour septembre sur Netflix aux États-Unis, celui-ci est pourtant presque unanimement salué par la critique hexagonale. Mais le visuel choisi pour sa promotion outre-Atlantique a mis le feu aux poudres : les poses suggestives des héroïnes, âgées de onze ans, ont été la source d’un terrible malentendu qui a entraîné de nombreux appels au boycott de Netflix, accusé de faire la promotion d’un contenu pédophile et sommé de supprimer le film de la plateforme.
Sans être fondamentalement honteux, The Old Guard n’est rien de plus qu’un film d’action terriblement anecdotique, consensuel et aseptisé, pensé avant tout comme le point de départ d’une hypothétique franchise que comme un film à part entière.
En 1974, le groupe suédois ABBA remporte l’Eurovision. Devant son poste de télévision, le jeune Lars est subjugué. Depuis ce jour, il n’aura plus qu’une seule idée en tête : participer lui aussi à ce concours musical.Avec son amie d’enfance Sigrit, Lars répète jour et nuit la chanson qu’ils espèrent un jour interpréter sur scène. Dans leur petit village en Islande, les deux musiciens sont la risée des autres habitants et la honte de leurs familles. Jusqu’à ce que, sur un concours de circonstances assez grotesque, ils soient sélectionnés à l’Eurovision pour représenter leur pays.
Le club de jazz The Eddy, situé à Paris, connaît des déboires. L’un des deux patrons (Tahar Rahim) s’est endetté auprès d’un homme de plus en plus menaçant, tandis que naissent des conflits intérieurs parmi les membres du groupe habitué des lieux. Quant à l’autre gérant, le new-yorkais Elliot (André Holland), ex-pianiste star dans le milieu, il reçoit sa fille (Amandla Stenberg) venue des Etats-Unis.