Treize ans après son adaptation de Gatsby le Magnifique, Baz Luhrmann revient avec Elvis, biopic sur l’icône du rock’n’roll. Soit plus de deux heures et demie de paillettes et d’outrance, un distillat de l’esthétique Luhrmann dont on se délecte ou que l’on déteste.
À côté de ses réalisations récurrentes pour la saga Jason Bourne, le Britannique Paul Greengrass se distingue depuis une vingtaine d’années par des thrillers qui mettent en scène des faits réels édifiants : Bloody Sunday, Vol 93, Capitaine Phillips, Un 22 juillet… Une prise directe avec l’actualité qui l’inscrit dans le sillage des préoccupations d’Oliver Stone, et forme la cohérence de sa filmographie. En choisissant le prisme du western avec La Mission, cette fois, il atténue ce regard politique au profit d’une recherche de l’émotion pour un public familial.
Après la relation turbulente mère-fille qu’elle mettait en scène dans l’excellent The Diary of a teenage girl, Marielle Heller s’attaque à une relation père-fils, pas des plus saines non plus.