
C’est une déflagration d’objets, de verre, de pots de fleurs qui apparaissent sur fond blanc dans une esthétique qui rappelle l’abstraction. Puis des bouches qui hurlent sans que l’on en entende le cri : cri qui ne sort pas, ou qui ne peut pas sortir, tant la frontière entre amour et haine demeure subtile. C’est une valse de violence, capturée au ralenti, où les corps se cognent et s’entrechoquent, bientôt suspendus par le hurlement de Marion, la cadette de la famille.
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