
Lors de la conférence de presse d’Illusions perdues à la Mostra de Venise, Xavier Giannoli admettait ne pas faire consciemment le lien entre les personnages de ses différents films, alors qu’ils sont tous traversés par des thématiques qui l’obsèdent, comme le sentiment d’imposture que l’on retrouve chez l’escroc d’À l’origine (2009), l’anti-héros de Superstar (2012), la chanteuse sans talent de Marguerite (2015)… Cet aveu d’inconscient manifeste la cohérence d’une œuvre qui rend compte avec des sujets très divers, bien qu’inégalement traités, d’une ample étude de caractères.
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