La légende de Thor se réinvente un énième fois au sein de l’univers Marvel. À coups de flashbacks et de voix-off, Taika Waititi résume autant qu’il réécrit l’histoire. Malheureusement cette nouvelle page manque cruellement d’intérêt.
Endgame correspond au quatrième et denier film Avengers de la saga. Après les événements ayant pris place dans Infinity War, deux choix étaient possibles : se concentrer sur les personnages restants qui doivent accepter la disparition de la moitié des leurs, ou (option certes plus prévisible) tenter de les ramener à l’aide des membres du groupe absents lors d’Infinity War (Hawkeye, Ant-man) et la nouvelle arrivante Captain Marvel.
Après le ton humoristique brilliant et assumé que Taika Waititi avait donné à Thor : Ragnarok, les frères Russo continuent quant à eux leur lancée dramatique avec Infinity War. La saga Marvel (The Infinity Saga), touche à sa fin après trois phases composées d’au moins six films chacune. Infinity War marque la première partie du dernier volet des Avengers qui se finira avec la sortie de Endgame en 2019. Les frères Russo atteignent avec ce film l’apogée de cette deconstruction des super-héros qu’ils avaient entrepris avec Captain America : Le soldat de l’hiver puis Civil War. Que font des super héros s’ils n’ont plus rien à défendre et comment en arrivent-ils là ? C’est l’enjeu d’Infinity War.
L’El Royale est un hôtel à cheval entre l’état de Californie et du Nevada. Dans l’établissement atypique se retrouvent sept étrangers, dont les vies seront mises en jeu lors d’une nuit agitée. Le thriller de Drew Goddard s’annonçait prometteur : le portrait d’une Amérique fatiguée et la violence qui lui est inhérente, sur fond de musique des années 80. Le tout porté par un casting de renom comprenant Jon Hamm, Dakota Johnson, Jeff Bridges ou encore Chris Hemsworth. C’est malheureusement un film sans saveur, ni originalité qui nous est offert.