
La nostalgie est semble-t-il affaire de notre temps. Combien de sorties récentes nous replongent dans ces reconstitutions, se voulant souvent “esprit d’époque”, se targuant en quelque sorte de laisser voir “la vérité” d’un passé que l’on regrette, que l’on ne se lasse de contempler. D’aucuns pourraient y voir une forme de crainte d’un présent ou d’un futur moins lumineux que ces petites madeleines colorées. Voilà que François Ozon s’y met également (même si Peter Von Kant, Huit femmes et Potiche tenaient déjà du pastiche de film d’époque), avec la subtilité de ne pas reconstituer un temps mais d’en pasticher le corpus cinématographique. Résultat : une liesse ludique, le plaisir de l’ancien, la fougue du contemporain.
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