Bientôt vingt ans que Dark Water est sorti en salle, bien qu’il soit empreint de l’esthétique si particulière des films d’horreur des années 2000, le long-métrage d’Hideo Nakata n’a que peu perdu de sa fraîcheur.
Révélé lors du prestigieux festival de Toronto en 2019 puis auréolé de quatre prix à Gérardmer, Saint Maud, premier long-métrage de Rose Glass, a créé l’événement dans la sphère cinéphile avant sa sortie (il était temps) directement sur Canal+. Gageons que les téléspectateurs de la chaîne cryptée apprécieront ce film d’horreur épuré et viscéral.
Depuis la déferlante des productions A24 (Hérédité, The Lighthouse), le cinéma d’auteur horrifique continue de s’offrir une cure de jouvence, accordant une part de plus en plus importante aux femmes. C’est dans cette démarche que s’inscrit Relic, premier long-métrage de l’australo-japonaise Natalie Erika James, qui malheureusement ne tient pas longtemps le choc face à la concurrence.
Alors que Yakov tente de s’émanciper de la communauté juive orthodoxe, il accepte, par besoin financier, d’assurer la veillée funèbre d’un autre membre décédé de cette communauté.
Lorsque nous les avons quittés, ils prêtaient serment de leur amitié après avoir vaincu le clown qui les terrorisait… 27 ans plus tard, le « club des ratés » – tel qu’il se nomme lui-même – s’est dispersé, chacun faisant sa vie loin des autres. Et surtout loin du passé, de l’enfance et de ses peurs profondes. Bill (James McAvoy) est devenu scénariste, Eddie (James Ransone) expert en statistiques, Beverly (Jessica Chastain) travaille pour sa propre marque de chaussures, Richie (Bill Hader) est humoriste… Mike (Isaiah Mustafa) est le seul membre du groupe à être resté vivre à Derry, la ville dont ils sont tous originaires. C’est lui qui appellera ses anciens amis, un à un, pour qu’ils se réunissent à nouveau : le clown Grippe-Sou est revenu. Ça recommence.