Chad Stahelski, toujours aux manettes, offre à son héros John Wick un requiem crépusculaire. Dans les lumières rougeoyantes de l’aube ou celles jaunâtres des néons, amis et ennemis s’entretuent pour un nouvel avenir, qui ne peut être accordé qu’après la destruction de leur passé.
Dans Le Diable, tout le temps, adapté du roman de Donald Ray Pollock, le réalisateur Antonio Campos nous donne à voir le pire de l’Amérique rurale, des années 1945 à 65.
Lorsque nous les avons quittés, ils prêtaient serment de leur amitié après avoir vaincu le clown qui les terrorisait… 27 ans plus tard, le « club des ratés » – tel qu’il se nomme lui-même – s’est dispersé, chacun faisant sa vie loin des autres. Et surtout loin du passé, de l’enfance et de ses peurs profondes. Bill (James McAvoy) est devenu scénariste, Eddie (James Ransone) expert en statistiques, Beverly (Jessica Chastain) travaille pour sa propre marque de chaussures, Richie (Bill Hader) est humoriste… Mike (Isaiah Mustafa) est le seul membre du groupe à être resté vivre à Derry, la ville dont ils sont tous originaires. C’est lui qui appellera ses anciens amis, un à un, pour qu’ils se réunissent à nouveau : le clown Grippe-Sou est revenu. Ça recommence.