Sublime

Actuellement au cinéma

© Outplay films

C’est dans une petite ville bourgeoise, sur la côte Argentine, au milieu des souvenirs et des photos d’enfance, que la caméra capte les premiers moments de ce qui se révèlera être une ode à l’amitié et à l’amour.

Continuer à lire … « Sublime »

Kokon

Actuellement au cinéma

© Salzgeber & Co. Medien GmbH

C’est l’été. Nora a quatorze ans. Elle grandit entourée de sa sœur, Jule, protectrice, et d’une mère absente, alcoolique, au sein d’un cocon familial chaotique. Elle se cherche, regard inquiet, timide, déstabilisée par l’exposition de l’intimité propre aux réseaux sociaux, au sein de laquelle Jule excède, se filmant avec son téléphone portable sur fond de musique rebelle, embrassée par une caméra volatile, de dos ; où chacun vit en permanence sous le regard des autres, à l’affût d’images, de paroles, de conseils à enregistrer.

Continuer à lire … « Kokon »

Le Souffle au cœur

1971 / Ressortie le 9 novembre 2022

© Malavida

S’il n’est pas le plus connu ni le plus commenté des films de Louis Malle, Le Souffle au cœur apparaît comme une pierre angulaire de sa filmographie. Né d’ un amalgame des souvenirs de son adolescence avec un roman de George Bataille (Ma Mère, 1966), il est aussi l’un de ses plus personnels, et son plus grand scandale. Au comble du vice et de l’outrecuidance, le « gentleman provocateur », aux yeux de nombreux spectateurs d’hier – et certains d’aujourd’hui – achève la mémé déjà mourante dans les orties en ne se contentant pas d’étriller la bourgeoisie, ses habitus, son hypocrisie et son inculture, mais en s’emparant du seul grand tabou universel : l’inceste. Et cela bien sûr, comme toujours chez l’auteur, par-delà bien et mal.

Continuer à lire … « Le Souffle au cœur »

Armageddon Time

Au cinéma le 9 novembre 2022

© Focus Features, LLC.

Qu’il se loge dans les tréfonds d’une banlieue américaine, aux confins de l’espace ou d’une jungle amazonienne, l’intime est toujours conçu comme protagoniste principal de la carrière cohérente de James Gray. Depuis Little Odessa, le cinéaste a à cœur de filmer l’intériorité de personnages puis, par extension, d’une Amérique meurtrie et rongée par ses obsessions. Après s’être penché sur des sujets et des genres plus épiques ou lyriques, avec The Lost City of Z et Ad Astra, James Gray décide de revenir à un sujet plus confidentiel avec Armageddon Time, inspiré de sa propre jeunesse dans le Queens.

Continuer à lire … « Armageddon Time »