
Qu’il se loge dans les tréfonds d’une banlieue américaine, aux confins de l’espace ou d’une jungle amazonienne, l’intime est toujours conçu comme protagoniste principal de la carrière cohérente de James Gray. Depuis Little Odessa, le cinéaste a à cœur de filmer l’intériorité de personnages puis, par extension, d’une Amérique meurtrie et rongée par ses obsessions. Après s’être penché sur des sujets et des genres plus épiques ou lyriques, avec The Lost City of Z et Ad Astra, James Gray décide de revenir à un sujet plus confidentiel avec Armageddon Time, inspiré de sa propre jeunesse dans le Queens.
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