
Pour un public d’habitués – ou, devrions-nous l’espérer, de passionnés – la nouveauté peut effrayer. Peu étonnant donc que la direction musicale de Parsifal par Simone Young peine à convaincre dans son entièreté. Pourtant, elle est loin d’être sans mérites : ses accélérations subites donnent ponctuellement une forme d’exaltation à la partition mystique de Wagner. Oscillant entre prudence réfléchie et impétuosité enfantine, le jeune Parsifal attend de devenir héros. L’orchestre est attentif, prompt à rendre aux emportements de fouge musicale toute l’intensité qu’ils réclament.
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