À Zingaro, le bois et la terre résistent encore et toujours face au goudron et au béton d’Aubervilliers. Dans le foyer, les spectateurs se réunissent pour assister à ce deuxième volet du Cabaret de l’Exil ; au programme whisky et Baileys.
Avec Patriarcat, Winter Family présente un spectacle centré sur les effets du patriarcat à échelle intime, avec pour terrain d’enquête leur propre couple.
Pour un public d’habitués – ou, devrions-nous l’espérer, de passionnés – la nouveauté peut effrayer. Peu étonnant donc que la direction musicale de Parsifal par Simone Young peine à convaincre dans son entièreté. Pourtant, elle est loin d’être sans mérites : ses accélérations subites donnent ponctuellement une forme d’exaltation à la partition mystique de Wagner. Oscillant entre prudence réfléchie et impétuosité enfantine, le jeune Parsifal attend de devenir héros. L’orchestre est attentif, prompt à rendre aux emportements de fouge musicale toute l’intensité qu’ils réclament.