Grand favori pour le Prix d’interprétation l’année passée pour Red Rocket, Simon Rex était de retour à Cannes cette année pour présenter l’excellent The Sweet East de Sean Price Williams. L’acteur nous a raconté la construction de ce personnage, des plus atypiques :
Cinquante ans après L’Exorciste, les démons continuent de hanter les États-Unis et nous tourmentent avec des horror flicks oubliables produits à la chaîne, comme La Proie du diable l’année dernière ou L’Exorciste du Vatican aujourd’hui. À l’Est, dans les forêts désertes et glaciales de la Pologne, la réalisatrice Julie Kowalski décortique à son tour l’influence du Malin sur l’esprit d’une adolescente innocente… à moins que la menace ne soit plus pernicieuse encore ?
Mehdi et Hamid travaillent pour une agence de recouvrement et sillonnent le Maroc en quête de remboursements. Comme Laurel et Hardy mais identiques, le duo se retrouve dans des situations toutes plus décalées les unes que les autres. Film à sketchs délicieusement absurde puis soudain épopée mystique, le film de Faouzi Bensaïdi n’est pas sans surprises.
Dans The Sweet East, Sean Price Williams nous promène dans une Amérique découpée en différentes idéologies : de punks à islamistes, en passant par néo-nazis et avant-gardistes. Lillian, jeune adolescente désœuvrée, est notre guide à travers ces groupuscules qu’elle intègre, toujours avec un détachement adolescent aussi touchant que frustrant.
Dans un village perdu dans les replis des montagnes espagnoles, Ana et sa bande de copains passent l’été dans la fièvre des légendes qui hantent l’imaginaire. Ils s’ennuient, s’aiment, se désirent, fument – beaucoup -, alternent entre fêtes improvisées dans des bars aux lumières bleues-pourpres et désœuvrement. Au loin se murmure la promesse d’une tempête qui menace de faire déborder la rivière réveillant la croyance selon laquelle une jeune femme, toute de blanc vêtu, aurait disparue après que le fleuve l’eut désirée amoureusement. Ana, dont la famille, de mère en fille, demeure maudite, selon les dires des habitants, craint la montée des eaux, redoute que le liquide transparent de la rivière n’entre en elle.