
Call me by your name c’est le film indépendant qui ne passe pas inaperçu : des critiques dithyrambiques, une série de nominations, notamment au Festival International du Film de Toronto ou aux Golden Globes, et même déjà pressentie comme grand favori aux Oscars. Alors qu’est ce qui fait du film de Luca Guadagnino la révélation de l’année :
L’adaptation du livre du même nom écrit par André Aciman raconte l’histoire d’Oliver, un étudiant américain vient passer quelques semaines chez une famille en vacances en Italie dans le but d’écrire sa thèse. Un des membres de la famille est Elio, un jeune homme de 17 ans, qui va tomber amoureux d’Oliver. Call me by your name est comme une peinture d’une histoire d’amour, les images sont colorées et pittoresques. Presque comme une hymne à la beauté du corps humain et la jeunesse, le film montre le physique des personnages sous son plus beau jour. Mis en comparaison avec les statues antiques qu’Oliver étudie, l’aspect corporel est omniprésent et rendu parfait par ses imperfections, érotique et inaccessible. Le réalisateur dissèque le sentiment amoureux et tout ce qui y est associé, le désir et la douleur.
Touchant et débordant de justesse, le film qui se place parfois comme l’héritier de Maurice, de James Ivory, est porté par les prestations d’Armie Hammer et Timothée Chalamet. Une intimité est créée et on a l’impression, non plus d’être spectateur, mais d’avoir connu ces personnages toute notre vie et d’être en vacances avec eux. On se reconnait dans leurs espoirs, leurs peurs et on grandit à leurs côtés. Call me by your name parvient à montrer toutes les facettes de l’amour d’une manière poétique et humaine à la fois. Il capture brillamment l’intensité avec laquelle un adolescent peut vivre cette expérience de tomber amoureux. On est captivé et fasciné par cette histoire déchirante racontée avec une douceur remarquable. Un film qui invite à aimer et à ressentir, une ode à la joie, à la peine et en soi à la vie.
Call Me By Your Name / De Luca Guadagnino / Avec Armie Hammer, Timothée Chalamet, Amira Casar, Michael Stuhlbarg / Etats-Unis – France – Italie – Brésil / 2h11 / Sortie le 28 février 2018.
Absolument à voir. Une justesse incroyable. J’ai juste aimé tout l’ensemble de ce film. Les moments de lenteurs sont nécessaire et ont leur place, ce qui est rare. J’ai adoré l’ambiance générale, les acteurs portent parfaitement leurs rôles. C’est un vrai bijou. On se demande comment on en est arrivé là aussi avec nos technologies qui nous font oublier ce qu’est la vie, l’ennui aussi. Ça donne envie de se déconnecter suffisamment pour mieux se connecter à soi-même. Bref, ce film est parfait et fait écho sur plusieurs sujets à la fois. Merci pour ton article.
Bonne journée et bonne fin de week-end,
Jessica
J’aimeJ’aime