
Bardot, Moreau, Malle. Ce trio éveille déjà une certaine curiosité, Viva Maria ! s’écarte pourtant de l’attendu, pour offrir un spectacle aussi explosif qu’insolite (et qui passe haut la main le test de Bechdel).
Continuer à lire … « Viva Maria »1965 / Ressortie le 9 novembre 2022.
Bardot, Moreau, Malle. Ce trio éveille déjà une certaine curiosité, Viva Maria ! s’écarte pourtant de l’attendu, pour offrir un spectacle aussi explosif qu’insolite (et qui passe haut la main le test de Bechdel).
Continuer à lire … « Viva Maria »1974 / Ressortie à l’été 2023
Le cinéma est une affaire de point de vue et Louis Malle, cinéaste éclectique aux mille regards, l’a toujours compris. En 1974, trois ans après le déjà controversé Le Souffle au cœur, le cinéaste français provoque une nouvelle polémique avec Lacombe Lucien, portrait d’un jeune paysan travaillant pour la Gestapo durant la Seconde Guerre Mondiale. Le cinéaste, poussé à l’exil, quitte la France. Son œuvre, elle, continue d’animer les débats et n’a encore aujourd’hui rien perdu de sa force.
Continuer à lire … « Lacombe Lucien »1958 / Ressortie le 9 novembre 2022
« J’aimais éperdument la comtesse de *** ; j’avais vingt ans, et j’étais ingénu ; elle me trompa ; je me fâchai ; elle me quitta. J’étais ingénu, je la regrettai ; j’avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j’avais vingt ans ans, que j’étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l’amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes ». Louis Malle a 26 ans lorsqu’il réalise Les Amants, inspiré du roman bref de Dominique-Vivant Denon. Le jeune homme a déjà connu un franc succès avec Ascenseur pour l’échafaud et, du film noir au drame romantique, il n’y a qu’une main. Le noir des gants de Julien Tavernier laisse place au blanc des draps de Jeanne Tournier.
Continuer à lire … « Les Amants »Au cinéma le 18 septembre 2019
Figure phare de la Nouvelle vague suédoise, Bo Widerberg est principalement reconnu pour les films qu’il réalisa au début des années 1960 (Le Péché suédois, Le Quartier du corbeau). Il entendait réagir contre tout un pan du cinéma de son pays, dont celui de son compatriote Ingmar Bergman, à qui il reprochait notamment de ne pas s’adresser à la jeunesse, et de privilégier la métaphysique à la politique. Moins suivi par la critique dans les années 1970, Bo Widerberg à néanmoins continué à produire un cinéma social, contestataire et à décrypter les rapports de force qui régissent les hommes. Avec Un flic sur le toit, sorti en 1976, il s’attaque à la question des violences policières.