
Dans la mémoire du téléphone de Lola, sont gravées des vidéos d’épisodes d’un amour complice aux côtés du père de son futur enfant. Si les procédés photographiques et vidéographiques ont le pouvoir de garder la trace des êtres pourtant voués à disparaître, ils matérialisent l’immatériel : la mémoire. Quand meurt l’être aimé, ce sont à ces souvenirs que l’on s’accroche. C’est ainsi que Gaspard, ayant fait sien le mobile de Raphaël, son père, continue de vivre à travers son image. Est-ce par mimétisme ? Est-ce par pression sociale ou familiale ? Est-ce par besoin personnel ?
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