Septembre sans attendre

Festival de Cannes 2024

© Arizona Distribution

« L’amour reprise est en vérité le seul heureux ». Jonás Trueba lie philosophie et pratique dans Septembre sans attendre, Kierkegaard et cinéma. Il y a ce qu’on dit mais qu’on ne devrait pas faire : le père d’Ale a souvent raconté à sa fille et à Alex, son compagnon, qu’il est plus amusant de fêter les séparations que les unions. Après quinze ans de vie commune, Ale et Alex le prennent au pied de la lettre.

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Emilia Pérez

Festival de Cannes 2024

© Pathé

Une comédie musicale de Jacques Audiard. Voilà de quoi intriguer (ou inquiéter). Depuis Les Olympiades, où il s’intéressait à la circulation du désir au sein d’un groupe de jeunes parisiens, Audiard s’éloigne de plus en plus de ses œuvres précédentes. Aussi bien dans les thématiques abordées que dans leur mise en scène, le cinéaste de soixante-douze ans insuffle différentes formes de modernité à son cinéma. Avec Emilia Pérez, il continue de surprendre et de séduire. 

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Les Linceuls

Festival de Cannes 2024

© Pyramide Distribution

Les Linceuls avait l’étoffe d’un grand Cronenberg. Karsh (Vincent Cassel) est l’inventeur d’un nouveau type de draps mortuaires : ceux qui possèdent une caméra. Dans ces cimetières connectés, les familles peuvent voir depuis l’écran sur les tombes leur proche dans son cercueil. Des images en 3D auxquelles ils peuvent également accéder depuis leur téléphone, pour ne surtout rien manquer de la décomposition de l’être perdu. Jusqu’ici, tout va bien.

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Oh, Canada

Festival de Cannes 2024

© ARP Séléction

Dans Oh, Canada, Paul Schrader offre à ses personnages torturés un regain d’humanité. Dans les derniers moments de sa vie, le grand documentariste Leonard Fife accepte de se confier devant la caméra de deux de ses anciens élèves. Il profite de cette mise en scène pour révéler à sa femme les secrets de sa jeunesse.

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Des os et des noms

Festival Chéries-Chéris 2023

© Postofilm

Sur les murs blancs ou beiges des affiches de films, photos ou cartes postales dénotent de par leurs couleurs. Fabian Stumm met en scène ses personnages par rapport à l’arrière plan de façon à ce que ces motifs carrés rappellent les bulles de pensée que l’on trouvent dans les bandes dessinées. Jonathan écrit une histoire d’amour qui se termine et derrière lui, au dessus de sa tête, sont affichées des photos de lui et de Boris enfants, comme le rappel d’une intimité partagée qui traverse en ce moment même l’esprit de l’écrivain.

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Silver Haze

Festival Chéries-Chéris 2023

© The Jokers Films

Sacha Polak traite dans Silver Haze des liens familiaux, amicaux ou amoureux, tous confondus. Comment accueillir ou se protéger de ces confrontations incessantes, parfois apaisantes, parfois harassantes ? Et comment préserver cette capacité à s’abandonner lorsque l’esprit a été brisé et le corps broyé ?

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