Pour son deuxième long métrage, Thomas Salvador poursuit sa quête de renouvellement du cinéma fantastique français. La Montagne emprunte au conte, au film social, et au film d’alpinisme, fondant le tout dans une ode à la plénitude qu’offrent les hautes altitudes.
Après son excursion française avec La Vérité, Kore-eda nous transporte en Corée du Sud avec Les Bonnes Etoiles. L’occasion pour le cinéaste d’une immersion dans un inconnu pourtant si proche.
Le dernier film de Jafar Panahi nous arrive alors que le cinéaste est retenu captif depuis le 11 juillet dernier. Une œuvre sensible et pertinente, si ce n’est prémonitoire, sur la situation iranienne actuelle.
Bardot, Moreau, Malle. Ce trio éveille déjà une certaine curiosité, Viva Maria ! s’écarte pourtant de l’attendu, pour offrir un spectacle aussi explosif qu’insolite (et qui passe haut la main le test de Bechdel).
Frédéric Wiseman, créateur d’un genre documentaire en soi, s’essaie pour la seconde fois à la fiction, cette fois avec Nathalie Boutefeu. Un couple prend la forme d’un monologue, tout comme La Dernière Lettre, première fiction du cinéaste. Wiseman s’intéresse avec sa comparse à la vie de Sophie Tolstoï, compagne de l’écrivain russe, au travers de son journal intime et de quelques lettres de son mari. Le tout au milieu d’un jardin fleuri, peuplé de petits êtres qui n’ont semble-t-il pas été importunés par une équipe de tournage très réduite.
Depuis le 7 septembre, Arte met à disposition sur son site Les Années Super 8, superbe collaboration entre l’écrivaine nobélisée il y a peu et son fils David Ernaux-Brio.
Juste sous vos yeux, tout est dit en quelques mots. Et ces quelques mots, le cinéaste en est plus que conscient, résument non seulement un film, mais aussi une certaine idée du cinéma, de son cinéma.