Jules, une drag queen resplendissante est agressée un soir dans ce qui semble être un petite ville d’Angleterre. Après ce traumatisme, les couleurs se tarissent : les talons deviennent baskets, les jupes des joggings et les hauts arc en ciel des sweat-shirts monochromes. Mais alors qu’il s’apprête enfin à délaisser son canapé pour une piste de danse, Jules croise son attaquant dans un club gay. Commence alors un jeu de vengeance dangereux entre les deux, dans ce que les réalisateurs Sam H. Freeman et Ng Choon Ping appellent un « queer noir ».
Après Moi, Daniel Blake, Palme d’or en 2016, qui mettait en avant les conséquences de l’austérité politique britannique sur la gestation des services sociaux, Ken Loach s’empare de la question de l’uberisation. Toujours en prise avec les inégalités que le libéralisme et le capitalisme ont laissées s’installer, le cinéaste anglais dénonce ce qui étouffe encore un peu plus les classes ouvrières. Sa colère ne s’amenuise pas, et elle est toujours aussi communicative.
Grâce au programme de captation NTLive, dont le National Theatre est à l’origine, de nombreuses pièces jouées à Londres sont filmées et rediffusées dans des cinémas partout dans le monde. Cette production d’Hamlet, jouée au Barbican en 2015, a tout pour plaire. Une pièce populaire avec Benedict Cumberbatch en tête d’affiche : en à peine quelques heures toutes les représentations sont déjà complètes.
Grâce à son succès l’année dernière, la pièce Amadeus, écrite par Peter Shaffer, est reprise au National Theatre cette année. La biographie romancée de Mozart et l’histoire de sa relation avec son rival Salieri, avait déjà inspirée le réalisateur Milos Forman pour son film Amadeus, sorti en 1984. Le film, dont Shaffer avait écrit le scénario, avait connu un grand succès, remportant huit Oscars, dont celui de meilleur film, ainsi que le César du meilleur film étranger. Difficile, donc, de ne pas, dans un certain sens, proposer une reproduction de l’oeuvre cinématographique sur scène. Plus difficile encore de s’en inspirer tout en créant quelque chose de nouveau. C’est pourtant pari gagné pour le metteur en scène Michael Longhurst.
Louis Maskell, making his West End debut this year, is the rising star of the British stage. The 28 year old actor’s interpretation of Grinpayne in The Grinning Man has been praised by both critics and audiences.
You’ve played characters such as Tony in the UK tour of West Side Story, what are the differences between getting into a musical that everyone already knows and a completely new one like The Grinning Man ? Is it more stressful because it’s new or, on the contrary, more relaxed because you can make it your own ?
There’s a definite mix. I’d say that for me the stress and relaxation that come with putting on an original production are far more positive emotions than negative.
Les Misérables is the longest running musical in London and is famous across the world. The Grinning Man is another adaptation of a Victor Hugo’s novel, why does his work so well as stage productions according to you ?
Well, because the themes Victor Hugo writes about are quite theatrical. His books are epic in scale and sweeping in nature!
Why do you think puppetry is so popular on stage ? As an actor, what’s the most challenging part about playing and manipulating them ?
L’oeuvre de Stephen Sondheim est une des productions phares du National Theatre pour cette fin d’année. Une comédie musicale sur le showbiz, le temps qui passe et l’envie de rester jeune pour toujours. Un décor qui tombe en ruine autour de personnages qui tentent, eux aussi de maintenir une apparence parfaite alors que leur vie s’écroule peu à peu. Sous une esthétique tape à l’oeil, Follies nous montre des personnalités terrifiées du futur. Avec un goût de nostalgie, la pièce semble être un hommage à l’âge d’or de la comédie musicale.
Young Marx est la première production du Bridge Theatre, un nouveau théâtre situé juste en dessous du célèbre London Bridge. Le lieu est accueillant et chaleureux, quant à la salle, elle peut être maniée au bon vouloir des metteurs en scène. Cette nouvelle pièce de Richard Bean et Clive Coleman raconte l’histoire de la jeunesse de Karl Marx en tant que réfugié à Londres. Entre ses difficultés financières, l’effondrement de son mariage et son amitié avec Friedrich Engels, la pièce retrace son cheminement personnel le menant à l’écriture du « Capital ». Continuer à lire … « Young Marx »
Langley et Homer Collyer sont deux frères habitant à New York au 20ème siècle, le premier est musicien et le second est devenu son avocat. Les deux personnages vivent déjà ensemble lorsque la pièce débute, mais la dynamique du duo va être bouleversée par l’arrivée de Milly, une jeune femme relativement riche, qui va s’éprendre de Langley. Ce dernier, excentrique et touchant, ne correspond à aucun type de héros théâtral qu’on à l’habitude de voir. Son frère quant à lui, manipulateur et débordant d’énergie, tente d’arranger l’union entre Milly et Langley pour réussir à en tirer un maximum de profit.