À la suite d’un pacte financier manqué avec Ferrari, le constructeur automobile Ford décide d’imaginer une voiture de sport qui lui permettra de prendre la tête de la prochaine édition des 24 heures du Mans. Ce projet sera porté par deux hommes passionnés et déterminés, faisant de l’année 1966 un tournant dans l’histoire de la course automobile.
L’annonce du projet faisait doucement rire. Une fiction sur les Panama Papers, cet immense scandale d’évasion fiscale, diffusée sur Netflix, plateforme qui n’hésite pas à ne pas déclarer tous ses impôts ? The Laundromat aurait du mal à être pris au sérieux s’il n’était réalisé par un cinéaste aussi malin que Steven Soderbergh, et engagé, lui qui s’inspire régulièrement des arnaques financières, qu’elles concernent la pollution de l’eau (Erin Brockovich, 2000), l’agroalimentaire (The Informant!, 2009), l’industrie pharmaceutique (Effets secondaires, 2013) ou, récemment et déjà sur Netflix, le milieu sportif (High Flying Bird, 2019).
Guillaume Canet avait tout sauf envie d’une suite pour Les petits mouchoirs. Ayant « perdu un pote dans des conditions similaires à celles du film » au moment de la sortie, il n’y attache que des sentiments nauséabonds. Pourtant, quelques années plus tard, en revoyant le film, il parvient à se détacher des événements qui ont entouré sa conception et sa sortie. C’est là seulement qu’il comprend pourquoi le public lui « réclamait » une suite. Il lui faut alors une histoire.
Après Les Damnées en 2016 puis La Règle du Jeu en 2017, La Nuit des Rois ou Tout ce que vous voulez est la pièce coup de poing de la Comédie-Française cette année. La maison semble habituée à cette production qui, tous les ans, reçoit éloges ou blâmes pour son détournement des conventions. On s’attend donc à tout en allant voir l’adaptation de la pièce de Shakespeare par Thomas Ostermeier. Le metteur en scène Allemand qui avait déjà fait un éclat avec ses mises en scène de Hamlet ou Richard III revient avec cette nouvelle production phare.
L’exposition de la Philharmonie de Paris se concentre sur certaines oeuvres majeures du genre : Un Américain à Paris, Chantons Sous la Pluie, Les Demoiselles de Rochefort ou encore La La Land. On retrouve avec plaisir ces classiques et pour chaque film une petite video explicative (petit bémol : pour écouter il faut brancher un casque et seulement trois prises sont disponibles), quelques images (story-board, croquis) et un résumé modeste. Une très, voir trop, petite salle est ensuite dédiée à l’apprentissage des claquettes, avec une video filmée comme tutoriel (vidéo qui ne fonctionne pas toujours). Une salle pour les enfants, tout aussi étroite et franchement pas très attractive, est aussi proposée avec des extraits de dessins animés musicaux. Au centre, on trouve différents montages projetés sur un grand mur blanc. Ces petites vidéos sont très bien réalisées et abordent des thèmes intéressants sans être pour autant particulièrement instructives.