Julie est une jeune étudiante en cinéma, réalisatrice en devenir. Elle fait la connaissance d’un homme plus âgé et charismatique. Si Julie trouve à Anthony un charme mystérieux, il devient évident pour son entourage ainsi que pour le spectateur que son mystère cache en réalité une violente addiction à l’héroïne. Joanna Hogg dresse – en deux tableaux – le portrait fataliste d’une rencontre vouée à la séparation.
Avec Spencer, le réalisateur chilien Pablo Larraín poursuit son exploration du genre du biopic, qu’il avait entamée dans Neruda (2016) et Jackie (2016). En nous proposant une incursion dans la vie de l’icône Lady Diana, il réalise un nouveau portrait de femme.
Avec Phantom Thread, Paul Thomas Anderson nous avait laissé à Londres dans les années 50, sur l’image d’un couple uni par un lien singulier, dans une harmonie née de dissonances et de luttes. On le retrouve aux Etats-Unis dans les seventies, huit ans après le vaporeux Inherent Vice, dans sa vallée chérie de San Fernando avec Licorice Pizza, récit intime sur les chemins retors d’un amour bourgeonnant.
C’est en 2016 que le personnage d’Evan Hansen apparait pour la première fois sur les planches. L’adolescent le plus ordinaire de Broadway rencontre alors un succès épatant qui se solde par six Tony Awards. Il parait donc assez peu surprenant que Marc Platt (grand producteur de théâtre musical avant de devenir celui du film et père de l’interprète principal) cherche à entretenir sa bonne fortune en le projetant dans les salles obscures.
Judith (Virginie Efira) mène deux vies bien rangées. L’une avec un chef d’orchestre français et deux garçons, l’autre avec un compagnon qui habite Genève avec une fille. Son métier de traductrice lui permet de prétexter des déplacements réguliers en évitant de créer le soupçon… Mais combien de temps pourra-t-elle poursuivre cette existence dédoublée ?
Huit ans après la fin de la trilogie, Lana Wachowski est de retour avec Matrix : Resurrections. Keanu Reeves, Carrie-Ann Moss, quelques visages familiers et, surtout, des nouveaux venus à qui l’on doit beaucoup.
La fin des années cinquante et le début des années soixante marquent à la fois un tournant majeur dans l’histoire de la comédie musicale classique américaine et son extinction. Les artistes sont désireux de développer des thématiques sociales et politiques plus fortes. Ainsi, les théâtres de Broadway verront dès 1960 émerger des comédies musicales ayant pour thèmes les minorités, la violence, la guerre, la pauvreté. Mais c’est bien quelques années plus tôt, en 1957, que West Side Story est pour la première fois jouée. Pari risqué pour Arthur Laurents, Leonard Bernstein, Jerome Robbins et le jeune Stephen Sondheim qui conçoivent ce Roméo et Juliette moderne, vu par le prisme de la problématique raciale. Le spectacle est novateur, peut-être trop : il ne rencontre qu’un succès modéré sur scène. Pourtant en 1961, son adaptation filmique devient un chef-d’œuvre instantané. Cette année, une nouvelle adaptation signée Steven Spielberg voit le jour. Pourquoi ? On ne saurait vous dire.
George (Jesse Plemons) et Phil (Benedict Cumberbatch) tiennent un ranch dans le Montana. Le premier est discret, gentil. Le second est brutal, acariâtre. Lorsque George épouse Rose (Kirsten Dunst), la dynamique qui régissait la fratrie est mise en péril, au grand regret de Phil.
Seulement deux mois après Le Dernier duel, un nouveau film de Ridley Scott est à l’affiche. House of Gucci, basé sur le livre éponyme, retrace l’histoire de la dynastie Gucci.
Didier Eribon, philosophe et sociologue proche de Pierre Bourdieu, a publié en 2009 Retour à Reims dans lequel il interrogeait son identité sociale, enfant issu d’une famille d’ouvriers devenu « transfuge de classe ». Le cinéaste Jean-Gabriel Périot, spécialiste du montage d’archives, s’empare de ce texte personnel et politique pour en faire un livre d’images.