En pleine période de l’avent où nous sommes bombardés de films et de musiques de Noël qui ne s’illustrent pas toujours par leur finesse, Netflix sort une comédie romantique polonaise surprenante qui convoque à la fois drame social et magie de Noël…
« Leila, dis-nous, pourquoi est-ce si dur l’amour ? » À l’ombre des figuiers d’un verger tunisien, des ouvrières agricoles se reposent autour du thé, et les plus jeunes interrogent l’une de leurs aînées. En guise de réponse, la concernée chante, puis s’interrompt un instant, émue aux larmes. Plus tard, à la fin de la journée, les jeunes filles en fleurs entonneront un autre chant. La plainte mélancolique de Leila sera alors remplacée par l’air joyeux que chantent Melek, Fidé, Sana et Mariem, maquillées, les cheveux au vent, à bord du camion qui les ramène du verger.
Après son excursion française avec La Vérité, Kore-eda nous transporte en Corée du Sud avec Les Bonnes Etoiles. L’occasion pour le cinéaste d’une immersion dans un inconnu pourtant si proche.
Nancy Strokes, ancienne professeure d’éducation religieuse, a récemment perdu son mari. Alors que certains désirs refont surface, elle s’offre sur un coup de tête les services d’un prostitué, Leo Grande. Cette rencontre improbable bouscule leurs certitudes.
Qui a peur de Pauline Kael ? s’intéresse à une autre époque, celle où quelques phrases sur un film dans un journal pouvaient déclencher un tollé. Sans dresser un portrait alarmiste de la critique cinéma d’aujourd’hui, force est de constater que nous sommes bien loin des années 1960, où un collectif de rédacteurs pouvaient prendre la main sur le cinéma français et influencer le monde entier. Dans un tel contexte, revenir sur une critique et son héritage ne peut qu’être réjouissant.
La mort soudaine de l’acteur Chadwick Boseman annonçait la fin précipitée de son personnage, Black Panther. Dans ce deuxième opus de la saga à succès, les pontes des studios Marvel ainsi que les habitants du Wakanda lui cherchent un digne successeur…
C’est entre des champs remplis de fleurs,le lycée et une chambre que se déroule l’histoire d’une amitié sans bornes, comme on peut en connaître au sortir de l’enfance, à la lisière du monde adulte. Rémi et Léo ont treize ans, l’âge des possibles, des jeux empreints de réalité : ils se dissimulent dans une cachette, croient entendre des voix, puis enfourchent leur vélo et filent sur la route, le souffle court, emportés par le vent.
Le cinéma est une affaire de point de vue et Louis Malle, cinéaste éclectique aux mille regards, l’a toujours compris. En 1974, trois ans après le déjà controversé Le Souffle au cœur, le cinéaste français provoque une nouvelle polémique avec Lacombe Lucien, portrait d’un jeune paysan travaillant pour la Gestapo durant la Seconde Guerre Mondiale. Le cinéaste, poussé à l’exil, quitte la France. Son œuvre, elle, continue d’animer les débats et n’a encore aujourd’hui rien perdu de sa force.
Chaque année depuis 2009, dans le berceau du cinéma à Lyon, se tient le festival Lumière. Une grande manifestation étalée sur 9 jours, chapeautée par Thierry Frémaux, directeur de l’Institut qui l’organise, et où l’amour du 7e art est le seul maître mot. Si depuis sa création l’événement déplace des foules de cinéphiles, comme l’atteste une fréquentation qui ne semble pas avoir faibli malgré les stigmates de la crise covid, il attire aussi en masse les artistes de prestige. Ce n’est pas moins d’une quinzaine d’invités de marque (sans compter tous ceux que Frémaux nomme les amis du festival) qui sont venus rencontrer le public pour présenter leur nouveau film, accompagner une rétrospective ou bien donner une Masterclass.